Le fourgon aménagé
Plus court et moins haut qu’un camping-car, il est plutôt destiné aux baroudeurs, à ceux qui veulent se déplacer vite, rapidement et partout. Pas vraiment un camping-car, pas vraiment un utilitaire, il se situe entre les deux, ce qui lui confère une vraie polyvalence. Il est facile à conduire et très maniable. Il est conseillé pour des voyages à deux car son confort reste basique. Équipé d’une kitchenette et d’un réfrigérateur, n’espérez pas y trouver une salle de bains ou des W.-C.
La capucine
Ce camping-car doit son nom à sa casquette proéminente au-dessus du poste de conduite qui intègre un lit double (en capucine) pour les parents. Il est souvent complété par deux lits simples superposés à l’arrière pour les enfants ou petits-enfants qui dorment séparément. C’est donc un camping-car familial, qui évite la corvée des lits à déplier et à faire et à défaire matin et soir. L’inconvénient de ce véhicule est son gabarit imposant : sa conduite nécessite une petite prise en main. Il reste néanmoins agréable à conduire car il est souvent couplé à une motorisation puissante.
Le profilé
Partant de la même base qu’une cellule à capucine, le modèle profilé est allégé de la couchette au-dessus de la cabine ce qui lui donne un profil nettement plus aérodynamique. Il est toujours assemblé sur la base d’une cellule rapportée sur un véhicule tracteur. Il est un excellent compromis entre compacité et habitabilité, ce qui lui vaut d’être le type de camping-car le plus vendu en France. Les profilés proposent, pour la plupart, un lit double permanent ainsi qu’un lit de pavillon avant. Certains se contentent uniquement du couchage à l’avant et remplacent le couchage permanent par un vaste salon.
L’intégral
Le maître mot pour ce camping-car : le confort. Il est celui qui propose le plus d’espace avec des prestations et des équipements haut de gamme. Il est souvent équipé d’un couchage à l’arrière, totalement cloisonné, ainsi que des WC et une salle de bains séparés. Son inconvénient réside dans sa taille imposante qui devient un vrai problème lorsqu’il faut circuler en agglomération, sur les petites routes sinueuses de montagne ou dans les ruelles d’un village. Il faudra par conséquent toujours prévoir ses points de stationnement et disposer d’un moyen de locomotion secondaire une fois qu’il est garé (vélo, scooter, transport en commun…).