La conduite exige d’effectuer plusieurs tâches simultanément, ce qui nécessite la pleine disponibilité de ses ressources attentionnelles. Avec le vieillissement, on assiste immanquablement à une baisse d’efficacité du processus cognitif : diminution de la vitesse du traitement des informations et difficultés à partager son attention. C’est pourquoi, les accidents se produisent le plus souvent dans des situations qui exigent une capacité cognitive élevée, une prise de décision rapide et, notamment, lorsque les difficultés de la route augmentent : forte circulation, intersection complexe ou insertion sur des voies rapides par exemple.
Préserver ses fonctions cognitives est essentiel quand on prend de l’âge. Des oublis, des difficultés à accomplir les tâches de tous les jours ou encore des difficultés à s’exprimer en sont des signes. L’altération des fonctions cognitives est un processus naturel de vieillissement qui peut être limité en stimulant le cerveau.
Lorsque l’on aborde les fonctions cognitives, nous faisons référence à toutes les capacités cérébrales permettant de percevoir, se concentrer, acquérir des connaissances, raisonner et interagir avec son environnement.
On dénombre 6 fonctions cognitives chez l’homme :
Une lésion cérébrale, un traumatisme ou encore le vieillissement naturel peuvent entraîner des troubles cognitifs se traduisant par des oublis, des troubles de la concentration, une perte de repères et bien d’autres dysfonctionnements.
Les symptômes des troubles cognitifs sont très variables selon la zone du cerveau atteinte. En général, ces troubles impactent d’abord la mémoire. Dans ce cas, l’autonomie du senior est préservée mais il/elle a tendance à oublier des souvenirs ou un numéro de téléphone, le prénom d’un membre de l’entourage… On peut ensuite observer des détériorations sur la vitesse de traitement des informations. Une personne ayant des troubles cognitifs aura tendance à réagir moins rapidement, ce qui peut expliquer qu’elle peut prendre plus de temps à réaliser certaines tâches du quotidien.
Selon leur sévérité, les troubles cognitifs peuvent avoir un réel impact sur le quotidien. Ainsi les tâches du quotidien comme s’habiller, se lever, se préparer à manger … peuvent devenir un réel fardeau. Il reste donc essentiel de rester attentif et connaitre les signes, même légers, du déclin cognitif. Il ne faut surtout pas hésiter à se rendre chez un neurologue ou un gériatre qui pourra déterminer s’il s’agit d’un signe de démence comme la maladie d’Alzheimer.
Le cerveau est un muscle qui peut être entraîné. Il est donc possible de prévenir le déclin cognitif en s’assurant de continuer à stimuler son cerveau. Ci-dessous une liste non-exhaustive des activités à privilégier pour préserver ses capacités cognitives :
Il existe d’autres activités pour préserver ses capacités cognitives. A vous de faire votre choix en fonction de vos envies et vos hobbys. L’essentiel est de choisir une activité qui travaille votre mémoire, votre raisonnement, votre orientation ou qui crée du lien social.